A venir



L'inauguration a eu lieu le 12 juin 2015, avec une ouverture au public dès le lendemain




Lors de la réouverture complète au public, plusieurs types d'activités s'y sont déroulées. Sont envisagées à l'avenir des expositions, des conférences, des résidences d'artistes, etc.), toutes devant être compatibles avec le bon déroulement des visites par le public, car ce sont 35 000 entrées annuelles qui étaient attendues ... depuis ce chiffre ayant explosé d'autres orientations ont dues être envisagées.


L’ouverture définitive

Accueil des visiteurs

Depuis le samedi 13 juin 2015, toute la Villa est ouverte à la visite, y compris les sous-sols.
Un espace billetterie-boutique aménagé dans l’ancienne maison du gardien propose, entres autres, des ouvrages sur la Villa Cavrois édités par les Editions du Patrimoine.

Parcours de visite

Le visiteur peut successivement appréhender :

• Des espaces intégralement restaurés à l’identique, en particulier ceux dédiés à l’origine pour les parents, la salle à manger des enfants, pour lesquels le CMN a acquis le mobilier d’origine

• Des espaces où le talent de Mallet-Stevens à travailler les volumes, les perspectives et la lumière seront respectés, par exemple la salle à manger des parents, le grand salon

• Des espaces reconstitués qui pourront accueillir des objets, des œuvres d’art, échos à l’implication que Mallet-Stevens avait lui-même dans les années 20 et 30 dans le champ de ce qui n’était pas encore appelé design, ainsi qu’auprès d’artistes de son temps, tels les Frères Martel ou Fernand Leger. On sait également l’intérêt qu’il portait au cinéma, et ses nombreuses réalisations de décor de films

• Des espaces techniques au sous-sol où cohabitent :

-> La matériauthèque installée dans la cave à vins,
-> La buanderie avec les anciennes machines domestiques restaurées, des exemples de matériels techniques conservés,
-> Les sanitaires aménagés dans l'ancien fruitier,
-> Une zone de projection dans l'ancienne remise (garage)

• Des espaces sont aménagés pour accueillir des conférences, des projections tout en respectant les fonctionnalités d’origine (garage, salle de jeux des enfants)

Des activités animeront la Villa, activités qui seront consacrées tant à la connaissance de l’architecture moderne et contemporaine qu’à l’art et au design contemporain. Expositions, rencontres, projections rythmeront la Villa qui entend s’inscrire dans un réseau culturel dense.


L'aménagement de la plaine de Beaumont


Le 22 avril 2016 sera inauguré le Parc Mallet-Stevens




La moitié du site sera bel et bien cédée à des promoteurs immobiliers pour faire pousser des maisons individuelles, mais un quart sera transformé en plaine de jeux engazonnée et la partie restante accueillera un parking pour les visiteurs de la villa Cavrois.



C’est un dossier qui dure depuis 4 ans. Le maire est revenu en arrière sur la surface ouverte au public qui s’est agrandie d’un hectare. Cela sera acté, le 9 octobre 2014, en conseil municipal ainsi que l’aménagement de cette parcelle.

Président de l’association Beaumont - Rue Verte, Etienne Segard, se fait le porte-parole des habitants d’un quartier qui va voir son paysage modifié par l’ouverture de la Villa Cavrois en 2015.
« On a accueilli énormément de choses dans ce quartier. Dernièrement, l’EDHEC. C’est à la fois enrichissant et perturbant. Mais il faut en débattre. Ce n’est pas vraiment le cas. Oui nous en parlons dans la commission de concertation, mais il est difficile de se faire entendre du maire... »
Les travaux ont commencé. Et pourtant, des points importants ne sont pas vraiment arrêtés, et d’autres posent problème. Ils concernent l’aménagement de l’hectare supplémentaire, ajouté en fin de mandat, et qui n’a pas été validé par le conseil municipal. Cela sera fait, ou pas, lors du conseil du 9 octobre.
La commission, créé en avril dernier, a estimé la réfection de la salle polyvalente à 750 000 euros, hors toiture. Autant dire que c’est mort... On gardera donc vraisemblablement la maison du gardien que l’on agrandira (lire ci-dessous).

Pas de visibilité

Etienne Segard a une vision différente de l’aménagement du parc. « On avance pas de projet, de chiffres et de budget sans savoir quelle sera l’utilisation. Qui va venir, qui va payer ? Je pense que ce parc est proche d’Hem et de Roubaix et que l’on pourrait envisager une SEM intercommunale. » L’association demandait donc de repousser les décisions d’un an. Trop tard...

Et la villa Cavrois ?

Autre point d’achoppement avec les habitants : le stationnement. « Le parking est prévu pour une cinquantaine de voitures. Avec les visiteurs de la Villa Cavrois, c’est insuffisant » peste M. Segard. La mairie leur aurait proposé des stationnements balisés entre les arbres des rues concernées, qui va de pair avec un rétrécissement de chaussée. « LMCU n’adhèrera jamais, cela coûterait trop cher et dénaturerait le paysage. »
La concertation ne semble pas vraiment avoir porté ses fruits.

La partie à vendre reste en rade…

Le projet a changé plusieurs fois. Au final, c’est un savant mélange des idées de la municipalité et de l’association de défense du parc de Beaumont.
L’entreprise de Mouchin (près d’Orchies) qui va faire les aménagements est à pied d’œuvre depuis le début de la semaine.

Plusieurs options

Lorsqu’on entre par l’ancienne entrée, avenue Churchill, sur la droite et jusqu’au bout il y aura des jardins à thème. À gauche, une option consiste à aménager et à agrandir la maison du gardien, sur le côté avec une salle de réunion, sur l’avant avec un préau et sur l’arrière avec des vestiaires et des sanitaires. Dans le fond du parc, dans le coin droit, sera édifié un amphithéâtre de 2,50 m de haut, dont la structure sera aménagée avec de la terre, puis recouverte. De nombreuses allées piétonnières seront aménagées avec du mobilier urbain. La grande « pelouse » qui fait face à l’entrée sera ménagée pendant les travaux et restera telle quelle. Sept peupliers « en fin de vie » seront abattus.

Une clause surprise…

Un problème a surgi fin 2013. Le promoteur qui devait acheter la partie à vendre s’est désisté. Parce qu’on a mis en place une demande de caution dans la procédure d’appel d’offres. Clairement, le promoteur ne peut annuler le projet sous prétexte qu’il n’arrive pas à prévendre ses logements. Alors forcément, cela refroidit les ardeurs des prétendants. Le promoteur, qui s’était engagé, a donc annulé la signature. « Il n’y a personne d’autre qui soit intéressé, explique M. Segard. Le maire ne veut pas comprendre que vendre des maisons à 4 ou 5 millions d’euros, c’est compliqué. Pourquoi pas des maisons moins chères à 2 ou 300 000 euros ? C’est déjà pas mal, et nous souhaitons la mixité. On peut aussi y accueillir un établissement pour personnes âgées. » Tout ne semble donc pas réglé.